lundi 26 octobre 2009

Les beignets de la discorde.


En début de ce bel après-midi, en me rendant à la fac...
"Putain mais cette odeur me poursuit même dans la rue!!"

Tout commença vendredi dernier.
"Alexandre, ça te dit qu'on se fasse une soirée beignets de crevette ce weekend, tu nous avais dit que t'avais une recette?
- Ah ben justement j'allais vous le proposer... Euh on fait ça chez Nolwenn?
- Ah nan, pas chez moi... chez moi c'est loin de tout..."

Bon finalement, ça s'est passé chez moi, oui je reçois maintenant, oui, c'est nouveau (Clermont, le changement, la grande vie...). On notera que j'étais pas très chaud pour le faire chez moi, comme quoi, je suis pas totalement con, genre j'ai pas découvert que ce qui allait arriver pouvait arriver, je le savais hein. Chuis juste gentil, ou très très con.
Bon jme suis tapé les courses et le ménage toute la journée du samedi (genre j'ai retrouvé des bouts d'ongles sur la table où on allait manger, mais chut...) mais la soirée était très cool, et les beignets étaient, je cite, super bons. Bon ils étaient moins volumineux que ceux de ma mère, parce que j'me suis trompé, j'ai pas acheté la bonne levure *boulet*... 2h, fin de soirée, dodo (d'ailleurs c'est nouveau cette sensation de n'avoir que 2m à faire jusqu'à son lit quand une soirée prend fin... j'aime bien).

Le lendemain, 10h, ou 9h, je sais plus avec le changement d'heure, réveil en douceur, des glaires plein la gorge, et puis... CETTE PUTAIN D'ODEUR DE FRITURE. Putain, horrible. Réveillé par l'odeur dégueulasse, je sursaute, puis replonge la tête dans ma couette, renifle un bon coup... Mon lit en est imprégné. Ignoble, je fous toutes mes housses dans le sac de fringues crades. Puis je m'approche de la cuisine, l'odeur empire, y'a de l'huile de partout, même sur les boutons pour allumer les plaques chauffantes... Bon inutile de dire que j'ai laissé mes fenêtres ouvertes toute la journée et que par chance, il faisait pas trop froid.
Et puis au bout de quelques minutes, vers 11h30, je suis en train de regarder 9 Songs, un film érotico-rock, voire porno-rock que j'ai emprunté à la médiathèque... Commençant à m'habituer à l'odeur, je me dis "Mais attends, il reste de la pâte, j'vais pas la jeter quand même, c'était tellement bon... et puis puer pour puer..." Après un aller-retour au Spar pour acheter des bananes, j'ouvre mon frigo, la pâte a débordé de partout, mon frigo est tout dégueulassé. C'est pas grave, je regarde en avant, affronte l'adversité et me fais des beignets de banane pour mon dessert de midi. En mettant bien toutes mes fringues dans le placard et fermant la porte qui les sépare de la pièce principale. C'était apocalyptique, mais les beignets étaient aussi très bons, enfin les parties où c'était pas carbonisé.

Lundi matin, j'arrive en cours, à 9h tranquille, la vie est belle tout ça...
"Salut!
- Salut...
- Ça va? t'as passé un bon dimanche?
- Ouais... euh... tu sens encore la friture.
- Sérieux?? (renifle mon hoodie)... Et merde."

Et oui, et merde.
Et là, cher lecteur tu te dis, ça y est, il a compris la leçon, moi et les beignets, c'est fini. Penses-tu. Au moment de finir mes nuggets-semoule, "Tiens? Mais il me reste une banane..." Bon là, en plus, j'ai changé de fringues, enfin j'ai enlevé ce que je mettais pendant la journée, mais c'était encore l'apocalypse. Là où j'ai mal géré le truc, c'est que quand j'ai mis la casserole brulante avec l'huile qui giclait de partout dans l'évier, le bouchon d'évier s'est retrouvé collé à la casserole... Heureusement, le beignet était meilleur qu'à la première tentative.
Le ventre bien rempli, je m'en vais avec un air satisfait en cours, laissant les fenêtre de mon studio grande ouvertes. Et puis sur le chemin... L'odeur de friture me poursuit, c'est pas mon hoodie, il sent pas si fort. C'est comme si un nuage de friture me suivait. Bon je me dis "Tant pis, de toute façon, c'est Siham qui prendra."

En TD de contrôle de gestion...
"(...) Nan mais attend, même mon sweet pue la mort! Et... (me tripotant les cheveux) Hey mais... attend voir... PUTAIN même mes cheveux sentent la friture PUTAIN!!"

C'est là que je compris d'où venait cette sale odeur qui me poursuivait dans la rue.


Sinan, ce soir, ma mère m'a dit que la pâte ne se conserver que 2 jours maximum. Je l'ai finalement jetée, mettant fin à cette terrible malédiction olfactive, qui n'était finalement que tentation.

samedi 17 octobre 2009

"I could stay a while... But sooner or later I'll break your smile ..."


Ça fait longtemps, les lyrics...

En ce moment, ma vie c'est...
Alors tu vois j'suis dans la dernière ligne droite du championnat, à 3 journées de la fin. Mes 5 atouts offensifs sont en manque total d'efficacité, en gros ce sont mes milieux de terrain qui marquent sauvent la maison depuis 5-6 matchs. Conséquence, après avoir réalisé l'exploit d'aller m'imposer chez mon pire ennemi l'Ajax Amsterdam, j'ai été lamentablement défait à domicile par l'AZ pour ensuite me faire totalement éclaté par le FC Twente 0-4 (triplé de Denneboom, ma future recrue pour la saison prochaine. Si tu joues pas la ligue des champions, tu sauras pourquoi fumier). Bon en plus j'me suis fait éliminé en quart de l'europa ligue contre Napoli, genre je perd l'allé 0-2 pour gagné que 3-1 au retour, cruel, j'y avais cru jusqu'au bout. Et puis j'ai aussi échoué en demi de la coupe des Pays-Bas contre l'Ajax 1-2, but de la défaite à la 118e minute. Résultat, à 3 journées de la fin j'me retrouve avec 25 fiotes dépressives incapables d'aligner 3 passes. Bon jte parle pas de ma principale recrue qu'a pas marqué depuis 11h sur le terrain, ni de mon arrière latéral droit excellent dribbleur mais qui sait pas du tout centrer (genre il arrive miraculeusement aux abords de la surface après un magnifique sprint pour envoyer la balle trop haut, trop longue ou trop court...), ni de mon gardien de but de 38 ans, de mon capitaine de 35 et de mon remplaçant de luxe de 34, qui sont complètement carbonisés (aah les joies de la non-préparation physique d'intersaison...). Bref tout ça... c'est un coup à se faire enculer et repartir la queue entre les jambes à la fin de la saison. Ce jeu est maléfique.

Tanis dit:
et demain 4h de socio et 2h de macro ... Pas encore fait les fiches de lecture d'ailleurs
jme dit que je les ferai ce soir ... ou demain en socio
puis j'ai une finale de coupe de la ligue

Sinan ma vraie vie... J'ai froid.
Il y a une semaine, j'étais à Grenoble, je dégustais une tartiflette sur un balcon en polo, rôtissant au soleil. Depuis une semaine, j'ai ressorti mon manteau, mes gants troués et depuis peu mon écharpe. Horrible. Fini les après-midi pied en éventail au jardin Lecoq. Bon ,il parait que c'est pas qu'à Clermont qu'il fait ce temps pourrave donc ça va.
Sinan les cours... L'autre jour, j'avais un TD qui se passait dans une salle dans laquelle au cours d'avant il y avait une classe de chinois, mais vraiment que des chinois, une vingtaine. Ben en rentrant après eux, tu me crois ou pas, et ben ça sentait le nem. Ouais sans déconner.

A part ça l'autre soir, je suis allé voir un spectacle de danse orientale. Il y avait 8 danseuses et... un danseur ("tiens elle est un peu forte celle-la... hum? ah... ok"). Comment dire... quand le mec dansait... c'était captivant. Parce qu'une fille qui fait la danse du ventre, t'as déjà vu ça, t'es blasé. Mais un mec, qui fait la danse du ventre, qui roule du cul (en plus il était en pantalon), et qui fait genre il remue ses nichons... C'était magnifique. Moi à la fin, je regardais que lui. Trippant. Sinan pour la seconde culturelle c'était un spectacle de Leila Haddad en hommage à Om Kalsoum, diva égyptienne m'a t-on dit. Et puis chuis allé voir un opéra comique aussi...

Guillaume va voir les Arctic Monkeys, Nolwenn se met à faire des découvertes musicales. Mon monde s'écroule. Damned.

dimanche 4 octobre 2009

Victoire et grosses chevilles.


Je me souviens d'une période qui remonte à moins d'un an. Une période noire pour ma vie blogesque. Ce modeste petit blog, avec lequel je m'efforce à vous faire rester quelques minutes de plus sur votre PC, et au mieux à vous distraire. Ce petit blogspot, chers lecteurs, vous aviez décidé de le boycotter, de me laisser parler dans le vide, de m'humilier par votre silence. Tout ça parce qu'il était jau... parce que cétait un blogspot. Dans l'adversité, pour mes convictions, mes valeurs, je suis resté debout, avec fierté... *regarde vers l'horizon*

Un an après, cher lecteur, j'ai envie de dire: Alors, c'est qui maintenant ton messie fumier?

HAHAHAHAHAHAHAHA!!!! Allez à genoux connard! et jte pisse à la gueule aussi! *se sent plus*

Bon je vais pas m'étaler plus sur mon nouveau statut divin, je pense que t'as compris la leçon, mais pour flatter mon égo, je vais citer Baptiste...

"Il vous aura tous eu, un par un ... Ou alors c'était un visionnaire !"

Sinan, ce weekend, c'est mon premier weekend geek autiste à Clermont. Ça va c'est pas trop dur à vivre, j'ai de l'expérience tout ça... En plus, hier après-midi, moi et mon complexe messianique on est allé dans un endroit merveilleux, pour combler ma solitude. La 24e fête du disque vinyle et du CD YEAH. En gros une trentaine de stands avec des dizaines de milliers de CD, vinyles, DVD, des raretés, des lives introuvables des Strokes, Whites Stripes, Arctic Monkeys, un 2 titres très rare de Michael à 80€ (nan mais jl'ai pas pris lui), un DVD de Batman Beyond... le bonheur. Mon portefeuille a un peu souffert, mais j'ai de nouveaux amis.

Vivement que Nolwenn revienne (avec les canards laqués de ma maman).


Dialogue avec le vendeur du Comics Shop:
" (...) Euh aussi... j'voulais savoir si le Dark Knight Returns de Miller sortait bien ce mois-ci...
- Euh, ce mois d'octobre? Euh attends j'vais vérifier, ce mois-ci ou le prochain, j'sais plus... je m'embrouille, je les reçois 3 mois à l'avance alors...
- Épousez-moi...
- Quoi?
- Nan rien..."

Football Manager est machiavélique, il veut pas me laisser travailler.

lundi 21 septembre 2009

"Ta nièce, tu lui diras que c'est une gothique primitive"


RAAAAAAAAH j'ai enfin internet!!!

Et l'eau chaude aussi, depuis quelques jours.

Et des WC qui marchent aussi, depuis peu. Bref, tout va bien.

Bon, je sais pas trop par où commencer mon premier article en direct de Clermont-Ferrand (oui, j'te vends du rêve), sinan que j'ai l'impression que ça fait plus d'un mois que chuis parti de Valence alors qu'en fait ça fait seulement un peu moins de deux semaines...

Le premier jour où je suis arrivé (j'vais pas résumer toutes mes journées depuis que chuis là hein, mais faut bien commencer par quelque chose...), j'ai découvert que mon avenue donnait sur une rue genre la rue des kebabs, et presque tout ce qui va avec: des kebabs donc, des pizzerias glauques, des bars miteux, un spar (salutaire), des sandwicheries louches, un cyber-café... mais pas de Florent. Du coup mon premier jour à Clermont, je l'ai inauguré avec un kebab (c'est moins cher qu'à Valence), et en compagnie d'un visage connu. Le dépaysement total, ce sera pour plus tard, le changement de régime aussi.

Mon studio... c'est un 20 m² avec des murs tout pourri, enfin, c'est pas le fait que ce soit pourri qui me dérange, c'est juste que comme c'est pas ma crasse, je trouve ça répugnant. J'ai mis mon poster de The Dark Knight (pour me sentir en sécurité) et quelques dessins en noir et blanc pour égayer le tout, c'est un échec total. Sinan, je dors tous les soirs dans un lit qui grince violemment au moindre mouvement, la nuit, j'ose même pas bouger un bras de peur de réveiller mes voisins. Bon niveau bouffe j'ai été à bonne école, c'est-à-dire celle du Faubourg Saint-Jacques, des pâtes tous les jours, donc.

Bon comme j'ai pas eu internet pendant deux semaines, et que je me faisais chier comme un rat crevé dans mon studio (sans télé, et sans radio, grosse erreur stratégique), j'ai passé toutes mes journées à me promener dans le centre ville, en compagnie de Nolwenn ou de Lando Calrissian. Trainer sur la place Jaude (la place où tu vas tous les jours la première semaine pour te convaincre que Clermont, c'est beau) explorer les ruelles, essayer de se perdre... le fait est que c'est pas vraiment possible, le centre ville de Clermont n'étant pas très grand. Le tout est assez charmant, les ruelles surtout.
Dans un quête de recherche de nouveaux repères, j'ai trouvé mon "Navire" (qu'on appellera maintenant soit Le Capitole, soit Les Ambiances) et ma "Licorne" (qu'on appellera Esprit BD), et encore mieux j'ai trouvé le graal: Un vrai Comics Shop (!!!) tenu par un vrai mec chelou et avec des comics emballés dans des plastiques itout. Le rêve. Et on a aussi trouvé un restaurant vietnamien qui fait des réductions étudiantes et un canard laqué plutôt bon, au cas où j'serais vraiment en manque (j'ai fait une rechute au bout de dix jours, c'est minable), et le KFC au cas où je maigrirais trop vite (hum), et le Subway aussi. Sinan y'a beaucoup d'asiatiques dans cette ville, enfin des étudiants étrangers en général, et beaucoup d'aveugles aussi, et aussi... un nain.

Bon sinan, ma fac ressemble à une vrai fac avec des vrais murs, pas un minable truc en verre qui retient la chaleur. Et puis y'a plusieurs vrais RU aussi. Et puis, j'ai aussi des vrais horaires de merde, genre je commence quasiment tous les jours à 8h, et puis une fois à 9h, mais c'est pour mieux finir à 18h en fait. Et puis c'est le vendredi en plus. Ah et aussi, ils me foutent bien la pression en disant que pour passer en M2, faut minimum 13 ou 14 de moyenne et qu'il faut plus se contenter d'un minable 10 (genre la moyenne autour de laquelle je tourne depuis la terminale). Sinan jeudi dernier, c'était la soirée d'intégration et c'était gén... nan je déconne, j'vais pas me mettre à sociabiliser nan plus.

Euh sans transition, le buzz du mois. Clermont est une ville à gros seins. Le constat est là. Reste qu'il y a plusieurs théories. La plus mystique serait l'effet du volcan sur le volume mammaire, phénomène naturel inexplicable en gros. La plus scientifique serait la faiblesse de la pression dû à l'altitude, qui faciliterai le développement du sein. La plus saugrenue serait de faire le rapport entre "élevage de vache" au centre de la France et "seins" (merci Penny). Sinan c'est juste que comme Valence est le seul point de comparaison, ça se trouve c'est à Valence que se situe le problème. Il y a peut-être du vrai dans chacune de ces quatre théories, la vérité, c'est qu'on finie par s'y habituer, c'est tout.

Sinan pour en revenir à la routine blogesque, j'ai assisté à la mort du Martian Manhunter (poignant). Je suis allé voir Up!, "L'aventure c'est extra!", Fish Tank et le génial District 9, une histoire de crevettes et de pâté pour chat. Et j'écoute l'album de Passion Pit en boucle depuis une semaine tellement je le surkiffe. Le dernier Muse un peu moins.




C'est sûr, ça fait moins bander que le Japon.

mardi 1 septembre 2009

Rock en Seine, c'était...


2 heures de train, 30 minutes de métro, Guillaume, des problèmes d'orientation (on est des boulets), 2 heures de marche (parce qu'on est des boulets), se comporter en bon touriste provincial, le camping du bois de Boulogne, une ligne de tramway, le tunnel "cosmique" du parc de Saint-Cloud, le parc de Saint-Cloud.
Rock En Seine, la queue, des gens partout, des milliers, mon bracelet Rock-en-Seine, le soleil, quelques nuages, un temps idéal, mon kebab-frite quotidien, des litres de coca et fanta pour tenir bon, la scène de la cascade, Keane, mon cousin Luan, le dilemme Bloc Party-Oasis, la découverte de la grande scène sur Wannabe des Spice Girls, le rappeur Asher Roth, SHE DON'T WANNA MAN MAN MAN... SHE JUST WANNA DANCE DANCE DANCE..., l'expo photo de Robin, le dilemme Bloc Party-Oasis, Amy MacDonald de très loin, la scène de l'industrie, Passion Pit, le dilemme Bloc Party-Oasis, le début de Vampire Weekend, le drapeau breton, la fin du dilemme Bloc Party-Oasis, Priorité à Bloc Party.

LE concert de Bloc Party, mouvement de foule, pogos, I COULD BE AS CRUEL AS YOU... FIGHTING FIRE WITH FIREWOOD... SO I GO HUNTING FOR WITCHES... LIKE DRINKING POISOOON... LIKE EATING GLASS... MY MERCURY'S IN RETROGADE... "Oasis ne marche pas" avec un ptit accent briton, "So... I guess we become the headliners!", et un final en NORTH TO SOUTH... EMPTY... RUNNING ON... BRAVADO... ARE YOU HOPING FOR THE MIRACLE?... Jouissif.
Le non-concert d'Oasis, le drapeau breton, Vitalic, pogos, danser comme une patate essayant de survivre, "Tiens où est passé Guillaume?... Tant pis...", Luan le miraculé, la fatigue, la poussière dans le nez, les oreilles, les poumons, le tramway, le camping, se pieuter.

Un réveil difficile, la douche, re-pieutage, les courses, le tramway, mon kebab-frite, l'exposition Rock'Art, Noisettes, Mathilde, Ebony Bones!, des litres de coca, la fatigue, la poussière, Billy Talent, le repos, l'attente, la fatigue, le Captain Baguette, le drapeau breton, The Offspring, l'entassement, les pogos, penser à ne pas mourir étouffer,"Tiens où sont passés Guillaume et Mathilde?... Tant pis..." la "renaissance" de Faith No More, la fatigue, Birdy Nam Nam, la fatigue, la fatigue, la douleur, le tram, la fatigue, se pieuter...

Un réveil moins difficile, le tunnel mystique, un merguez-frite (pour changer), Metric, les ptits pas de danse d'Emily Haines, le très planant concert de Macy Gray, I TRY TO SAY GOODBYE AND I CHOKE I TRY TO WALK AWAY AND I STUMBLE..., les Eagles Of Death Metal, Josh Homme (!!!), la perte de mon cinquième serre-tête, l'attente, la chaleur, les pas-trop-à-l'aise-sur-scène MGMT, CONTROL YOURSELF TAKE ONLY WHAT YOU NEEED ON IT... l'étouffement la poussière, les mouvements de foules, "Tiens où est passé Luan?... Tant pis..."ne jamais faire de slam dans une foule remplie de jeunes filles et garçons frèles, le sprint à la scène de la cascade, enfin, le trainage de pied dans la poussière, les Klaxons, danser comme un patate, l'éclatement du genou gauche, le mythique concert de Prodigy, 30 000 personnes assises pour mieux sauter d'un seul homme, SMACK MY BITCH UP!!!!, danser comme une patate en compagnie d'une septuagénaire, surkiffer...
La fin du festival, les au-revoirs le tunnel "cosmique", le mal de dos, la fatigue, le pissage de sang, un sourire béat, le pieutage, le tramway ligne 2, le métro ligne 1, la gare de lyon, deux diabolos menthe pour 9 euros, des tagliattelles au saumon, s'alonger par terre à l'entrée de la gare, 2 heures de train...

... Puis trainer des pieds jusqu'à chez soi, un ptit bronzage doré à point, mes gobelets Rock en Seine, et des souvenirs plein la tête.

"Un miracle de festival.

les photos

jeudi 27 août 2009

Humbug


Haha.

Bon, bon, bon...

Quand j'ai écouté pour la première fois l'album, je me suis dit que c'était fini l'époque de Whatever People Say I Am That's What I'm Not (en tête de mon classement d'album préféré de tous les temps, pour rappel), fini les morceaux aux titre imprononçable, fini ces textes débités à grande vitesse, fini cette tête de piaf tombé de son nid, fini ces morceaux fougueux, compacts, bourrés d'énergie et de fraicheur, et surtout tubesques...
Passé la nostalgie et les regrets, et au bout de plusieurs écoutes, Humbug est quand même bien, très bien même. Suffisamment pour prendre la place d'"Album-qui-tourne-en-boucle-sur-la-chaine-parce-que-j'ai-la-flemme-de-changer" au dernier Kasabian. Génial mais diffèrent, plus "travaillé" on va dire... Ma préféré: Secret Door.

Sinan, demain je vais à Rock-En-Seine. Changer d'air, me vider l'esprit, surkiffer... Et essayer de faire caca en camping.


mercredi 19 août 2009

Les reinettes de la muse.


Le moi d'août est pas très prolixe, en manque d'inspiration, souffre de la chaleur, mais va quand même donner quelques signes de non-vie.

Ces derniers temps, avec mon porte-plume, je fous de l'encre un peu partout chez moi, dans le lavabo, sur les poignets de portes, sur mes dessins en cours... Appelez-moi La Pieuvre. Sinan, je l'ai baptisé Mjolnir. Bon l'India Ink c'est marrant, mais je maitrise pas bien encore... Tout le dilemme de l'encrage se résumant à "Et là, je met de l'encre ou pas?"

Du coup, j'ai ressorti mon porte-mine et mes crayons 7H 4H et B, le temps de dessiner les bonnes joues (raaah) de ma muse (et accessoirement, ma bibliothèque sur pattes). Cette Quête de la Perfection Picturale est loin d'être aisée. Mais très stimulante car elle a un coté plus personnel, voire intime. C'était motivant.
Ça faisait un ptit moment que je végétais sans but dans le vide, que je m'étais pas impliqué dans quelque chose, ça m'a fait du bien. Je m'y suis jeté à corps perdu. Je me suis appliqué sur chaque trait, chaque ombre. Du contour de son visage, à celui de son Levi's. J'y ai passé des heures, des journées, fais plusieurs tentatives. J'ai sombré dans la folie, mal dormi...
Et puis au bout de 5 jours, dans la soirée, cette soirée... "Mais pourquoi elle imite un macaque?". Constat qui fait très mal. Au bout de chais pas combien d'heures, je me rend compte que dès le début, sa bouche était un peu trop basse, laissant un espace anormalement vertigineux entre sa lèvre supérieure et son nez. Échec cuisant.

Mais je persiste et réessayerai, puisque de toute façon j'ai rien d'autre à faire. Mais pas tout de suite, je suis pratiquement sur que ces cinq derniers jours, j'ai aggravé ma myopie.


Sinan, le reste de l'actu...

J'écoute en boucle Super Extra Gravity des Cardigans, planant.
J'ai renoncé à trouver le premier album de Kasabian à Valence.
J'ai fini de lire Des Cornichons Au Chocolat que m'a prêté ma bibliothèque sur pattes, en 4 jours *fier*, et Eternals en 2, mais ça c'est normal, c'est un comics.
Je passe un peu de temps à visiter Clermont-Ferrand grâce à la street view de google map, j'appréhende un peu, oui.
Tandis que mon homme et sa couverture publique sont en Dordogne, que ma muse, elle, s'en va se ressourcer en Bretagne.. moi ben, j'attends Rock-en-Seine. Reste plus qu'une semaine *bave*
Mon prochain article sera surement sur le prochain album des gniiiiiiiii Arctic Monkeys qui sort lundi, Humbug (ouais, un article entièrement consacré à un album, je sais que ça vous manquait haha... hum).

Et sinan... ça va toi?

lundi 10 août 2009

J'ai 22 ans. L'été avance.

Dire que j'me sens vieux reviendrait à recopier mon article d'il y a un an sur mon feu skyblog mais... oui, c'est un fait. CHUIS ENCORE PLUS UN VIEUX. En plus 21, tu te dis que c'est proche de 20, qui est proche de 18, donc t'es pas encore tout à fait grand, mais là... 22 putain.

Enfin bref.


Avant ça, une superbe nuit blanche dans la peau du Dr. Strange en compagnie de Superboy, Emma Frost, Wolverine, Captain Germany et de quelques civils. Une nuit à boire, manger, être gâté, écraser des curly sur la tête de Penny, faire un gunfight dans la rue des kebabs, se poser, dire au gens qu'on les aime, débattre sur la carrière cinématographique de Sean Bean, et se sentir bien.


Bon maintenant, je vais profiter de mon gros tas de nouveaux comics qui m'attendent sur mon "étagère-de-geek" (j'vous la montrerai un jour..) et essayer de maitriser l'art de l'encrage.

mercredi 29 juillet 2009

Les 10 ans d'un rêve éveillé.


Tout commença durant l'été 2000...
J'étais dans une salle du Palace. Ils n'étaient que 4 au début, vêtus de cuir noir, guidés par un chauve paraplégique, le plus puissant de tous. Unis pour faire face à l'avidité d'un de leur espèce... Griffes en adamantium, rayon qui sort des yeux, voitures qui s'envolent... Le tout sur un écran géant. Et depuis, ça n'arrête plus...
Cet été, cher lecteur, on fête, dans ma tête, un anniversaire dont le monde entier s'en branle...

Les 10 ans du super-héros moderne au cinéma!!

... mouais ça fait pas très accrocheur. Tant pis.

Après quelques belles réussites qui ont pas trop mal vieillies dans les 80's (Superman de Donner et les Batman de Burton) mais qui ont été assez vite plombées par leur suites... Le super-héros renait la veille des années 2000, moins fantasque, plus ancré dans le monde réel, plus nuancé, avec quelques névroses, conflits internes tout ça, mais quand même avec son lot de combats titanesques (progrès en effets spéciaux oblige), un héros marvelien quoi.

Normal, puisque c'est Marvel (enfin surtout les grands studios, coproduction tout ça...) qui lance le "cycle" en 3 films. Blade, un personnage mineur (dont ils ont quand même réussi à en tirer une trilogie), tout d'abord, et X-men ensuite. Le succès de ce dernier ouvre une voie royale pour une adaptation du personnage emblématique de Marvel, Spider-Man.

Le BADASS Spider-Man de Sam Raimi. Le film que j'ai vu le plus de fois dans ma vie, une quinzaine de fois peut-être. Un fantasme de gosse sur grand écran. Je me souviens encore du frisson que j'ai eu quand j'ai vu pour la première fois, le personnage de Peter Parker se balancer de toile en toile, d'immeuble en immeuble... Durant des années le voir sur une page de comics, et le voir enfin "en vrai". C'était assez merveilleux, aérien, époustouflant... Raaah.

Et voilà, après ça, le phénomène mondial. A Hollywood, le sauveur torturé en latex prend la place du mâle alpha des 90's et ses films de bourrin (John McClane et compagnie). Et les studios se sentent plus... même DC a fait renaitre ses héros emblématiques lamentablement "morts" des années plus tôt, tandis que la Marvel a décidé de produire entièrement elle-même ses films afin de créer une cohérence d'ensemble (merveilleux j'vous dis), les adaptations de comics pleuvent (plus d'une trentaine en 10 ans), et les geeks font la pluie et le beau temps...

Depuis une décennie, au moins une fois par an, des hommes et des femmes, frappés par le coup du sort, volent au-dessus des gratte-ciels, s'enflamment, voient la vie en vert, en bleu, libèrent de l'énergie par les mains, les yeux, contrôlent les éléments, les champs magnétiques, les atomes, deviennent invisibles, traversent les murs, se transforment en sable, combattent des êtres venus de l'enfer, peuvent lire les pensées d'autrui, deviennent indestructibles, ou ont simplement la haine et l'argent (Bruce, Norman...).
Et pendant ce temps, moi, j'en prend plein la gueule. Tous les ans, je bave devant un minable teaser, décortique chaque bande-annonce, m'émerveille devant le film, le fustige, crie à la trahison, critique le casting, veut abattre le réalisateur, puis en fnacque certains et les remate, et surtout, attend la suite...
10 ans d'émotion fortes, d'héroïsme, de fascination, de frissons, de super-costumes, de coolitude, de rebondissements, de coups de théâtre, mais aussi de déceptions, de pures daubes, de trahisons...

10 ans d'un amour passionnel et tortueux, qui en plus, ne sont pas prêts de finir... avec prochainement les suites d'Iron Man et de Sin City, le spin-off sur Magneto, l'adaptation de The Preacher, de Kick-Ass, Spiderman 4, Thor de Kenneth Brannagh, ou encore Captain America, The Avengers et Green Lantern... Raaah quelle belle époque.

Pour le fun, mon "Top 10 (murement réfléchi) des adaptations de comics":
  1. The Dark Knight
  2. Spider- Man 2
  3. Spider-Man
  4. Hellboy 2: The Golden Army
  5. Iron Man
  6. X-Men 2
  7. Watchmen
  8. Batman Begins
  9. Sin City
  10. Blade 2
Toi aussi, amuse-toi à faire ton top 10 (le mec qui essaye d'être interactif...)


Bon j'avoue... Cet article n'était qu'un minable subterfuge dans le but de pouvoir mettre une photo de Kirsten Dunst.

lundi 20 juillet 2009

Routine & transitions.


HahahahahahAHAHAHAAAA!!!... Ha.

Et sinon? Ben... sinon, rien.

Ah si, Bloc Party et Oasis passent au même moment... (Bon... je vous ressors ma théorie du complot ou pas?)

En parlant de complot...
Une escadron de moustiques s'est acharnée sur moi la nuit dernière (à moins que ce soit une araignée en fait). L'arcade de mon œil droit, la joue gauche, le bras, la clavicule droite... Je suis un remake d'Elephant Man, en gros. Enfin, je m'en suis rendu compte qu'après être allé acheter mon pass ce matin, je serais pas sorti de chez moi si j'avais su.

En parlant de sortir de chez moi...
J'ai des envies d'autistifiage en ce moment. De dessiner surtout. Même si j'ai toujours pas de muse (oui, c'est de toi que je parle). Sinan, phénomène intéressant, je me surprend à prendre du plaisir en lisant des livres, enfin, j'arrive à être aspiré par une histoire, chose qui m'arrivait jamais avant... ça ouvre des perspectives intéressantes dans l'optique de mes futurs weekends d'autiste à Clermont-Ferrand.

En parlant de livre...
J'ai eu du mal à accrocher The Reader. En plus de la réalisation trop classique, cette histoire d'amour entre un adolescent et une ancienne SS analphabète... bof, ça m'a pas vraiment ému. Bon, il y a toute cette réflexion qu'implique une telle histoire, mais j'ai pas réussi à me plonger dedans, à compatir, à me sentir impliqué. Les personnages sont pas assez attachants pour ça, limite antipathiques... J'ai préféré m'intéresser aux peines d'Hermione Granger, moi.
Et puis, cette meuf, en plus d'être illettrée... "elle est débile, en fait."

En parlant de crimes nazis... (et de juifs donc)
Dans Marvel: Ultimatum, Erik Magnus Lehnsherr, suite à la perte de ses deux enfants, s'apprête à anéantir l'univers ultimate. "Pour ce qu'ils ont fait... ils devront payer le prix ultime." Et pour en avoir lu le premier chapitre... je peux vous dire que c'est une belle hécatombe.

En parlant de Magneto...
Mon magnéstoscope ne recrache plus les VHS avec lesquelles je le nourrie. Enfin seulement au bout de quelques heures. Et ça, c'est pas bath...

That's all folks!

lundi 13 juillet 2009

Du rock qui va bien au fond de ta maman...

Une heure et demi d'extase pure, de bonheur auditif. Ce fut bandant. Génial...

Mais avant ça, dix heures d'attente interminable... De la poussière jusqu'au fond de tes narines. Une chaleur étouffante seulement atténuée par quelques nuages. Et puis aussi la fatigue, la douleur, la transpiration... le tout avec la moitié d'un paquet de chipsters, quelques biscuits et 20€ de boisson sucrée dans le bidon. Et le pire, des êtres humains, des milliers d'êtres humains. D'un coup, comme ça. Et puis des minets surtout. Se retrouver au milieu d'eux, hum... J'ai souffert ma race.
Avant ça, la sublime infirmière du poste de la croix rouge, dont les vêtements larges laissaient quand même deviner un corps de rêve.
Avant ça, de la musique quand même. Les très surfaits The Kooks, d'abord. Olivia Ruiz ensuite, une présence et une énergie assez incroyable, géniale. Puis petite ambiance rétro, un peu planante, à l'heure où le soleil se couche avec Duffy. Et puis Charlie Winston... Rien à en dire, j'ai eu un moment de passage à vide durant ce concert, pas vraiment accroché, pas vraiment écouté... du coup, repos pour retrouver un peu la forme...


Aux alentours de 23 heures, arrive la tête d'affiche, comme une récompense, un soulagement après ces longues heures de souffrance, ces interminables semaines d'attentes... FRANZ FERDINAND.

Une belle entrée en matière avec Do You Want To, The Dark Of The Matinée... et les morceaux s'enchainent, Ulysses, Auf Achse, Michael, Bite Hard... T'en oublies que t'es à moitié-mort, que tu transpires, que t'as mal aux jambes... Tu chantes à tue-tête, danses comme un autiste. Pendant une heure et demi, il n'y a plus rien d'autre que la musique, les riffs, la batterie, la basse, les synthés, la voix de Kapranos. C'était juste jouissif. Et le final en apothéose, Lucid Dreams (et les 10 minutes de musique électronique qui vont avec... raaaah).
En fait, la sensation qu'on a, j'arrive même pas à la raconter... C'était tout simplement bien quoi.

Bon après ça, la plénitude... un sourire béhat imprimé sur le visage, The Dodoz en fond sonore... puis vient la fatigue. Ensuite le silence, le bronzage et le vide.

Bon Musilac c'est fini. Je fais quoi maintenant?

Dans l'immédiat, je vais commencer à lire Final Crisis...

jeudi 9 juillet 2009

Miley & moi.

Mardi dernier. Aux alentours de 16h, j'arrive au Pathé, Laura est déjà là. Elle prend sa place au guichet automatique, moi, je vais vers le guichet humain... j'arrive vers la femme, tout seul, (Laura tu m'as lâché!!!) et lui demande "une place étudiante pour hum Hannah Montana s'il-vous-plait." Le ptit moment de solitude passé, on rentre dans la salle et là, un frisson dans le dos "Ouh merde..." La vingtaine de spectateurs présente dans la salle n'a pas la tête qui dépasse du siège... que des fillettes d'à peu près 12 ans, accompagnées d'un parent des fois. Et dans la même rangé que nous, un vieux à moitié chauve, venu tout seul. Un pervers sans doute. Et là, comme si ça m'est pas déjà venu à l'esprit en marchant vers le Pathé, je me demande qu'est-ce que je fous là...

Alors le film. En gros c'est l'histoire d'une adolescente qui s'appelle Miley Stewart, jeune brunette lycéenne en temps normal, qui vie à Beverly Hills quand même, mais qui est en fait une superstar internationale de la musique connue sous le nom d'Hannah Montana (et accessoirement une pute à frange blonde avec un mauvais gout vestimentaire très prononcé...). Et en fait, elle a deux identités parce que son plus grand rêve c'est de faire de la chanson mais elle veut quand même avoir une vie normale, loin du star system, voyez-vous, et c'est tout à son honneur.
Mais seulement voilà, au début du film le succès commence à lui monter à la tête, elle commence à avoir des caprices, à manquer de professionnalisme, en plus, elle gâche l'anniversaire de sa meilleure amie itout... le coté obscur d'Hannah commence à bouffer la jeune et jolie Miley... et ça, c'est pas bath. Du coup, son père, Billy Ray, il a un peu les boules et décide de lui donner une leçon de vie... Ça c'était en gros les vingt premières minutes du film, de la joie, de la couleur, des chansons, de la bonne humeur, du niais... En gros là, tandis que ma voisine danse comme une autiste à chaque chanson, je me dis que je vais m'emmerder, et puis...
Alors qu'elle croit aller à New-York pour remplacer Beyoncé aux Music Awards, son père l'emmène dans un trou perdu du Tennessee, dans la ferme de sa grand-mère, là où elle a passé son enfance... un retour au source en quelque sorte. Bon Miley, elle est dévariée parce qu'elle voulait le tapis rouge et les paillettes et elle se retrouve dans un patelin de bouseux qui chantent du country... Bon elle se dit quand même que si elle y met du sien, son séjour va passer plus vite. Et puis, elle retrouve quand même un ami d'enfance, Travis, beau blond aux yeux bleus, avec un chapeau de cowboy sut la tête. Alors là tu sens venir la bluette à des kilomètres... et ben NAN. Miley se fait violer par Travis, qui est en fait un récidiviste. Le mec finie par se repentir et se pend dans la grange. Bon, en fait non, une romance nait entre les deux beaux jeunes gens, classique. Mais y'a aussi le père de Miley qui tombe sous le charme d'une bouseuse, qui aime réparer les voitures comme Megan Fox, mais en moins sexy. Bon, on s'en fout là, mais ça va être vachement important dans la suite du résumé.
Un peu plus tard dans le film, on apprend que le "village" veut être racheté par un mec qui veut faire construire un centre commercial à la place. Bon le mec est joué par Barry Bostwick, la maire dans Spin City (ct' déchéance...) Et pour empêcher cet être malsain d'agir, le patelin organise régulièrement des soirées caritatives pour récolter de l'argent, mais ça marche pas vraiment. Alors un soir, alors que le mec méchant vient les narguer ces pauvres, Travis sort une idée de génie, dont seul ce crétin a le secret (en fait, son rêve c'est de se faire du fric en vendant des œufs de poule au marché...), comme Miley lui a dit qu'elle connaissait Hannah Montana, il propose qu'Hannah Montana vienne faire un concert chez eux afin de récolter plus de sous. Et là, Miley et papa à Miley sont pas vraiment jouasses mais bon, elle accepte quand même. Et c'est à partir de ce moment là que le film prend toute sa dimension. Bon y a sa copine (celle qu'a eu l'anniversaire gâché) qui arrive dans le village, pour la soutenir, parce qu'au final, elle lui en veut pas, tout ça, tout ça...
Et puis par un hasardeux quiproquo, Miley accepte un diner en tête à tête avec Travis alors qu'Hannah Montana avait accepté un diner organisé par le maire de la ville, le même jour à la même heure. Et là, tu te dis ouh la la comment ça va être compliqué car encore une fois Miley doit faire un terrible choix entre son intérêt personnel et ses responsabilités. Elle décide de faire les deux. Mais ça se retourne contre elle, et Travis découvre la supercherie et est dépité. Il lui sort un truc genre "J'aime pas qu'on se moque de moi" et il se casse. Et là, y'a un plan sur Miley, elle est en larme et elle titube "Mais... T-Travis..." Et durant cette scène putain, j'ai été vachement émouvé... Putain merde la pauvre itout, elle mérite pas ça quoi.
Et puis t'as même pas le temps de te remettre de tes émotions, scène suivante. Miley rentre dans la mairie en larmes, au ralenti, elle court dans les escaliers. Elle y croise son père et lui dit en larmes "Tu as tout vu?" Et le père "Oui j'ai tout vu..." d'un air désolé (parce que c'est un peu de sa faute là, il l'a forcé à bouffer avec le maire itout). Et là, y'a la bouseuse qui appelle Billy à l'étage d'en haut, il monte les escaliers d'un étage et je me rappelle plus du fil de la conversation mais ça se finie par "la vérité c'est que je peux pas avoir de relation sérieuse pour l'instant... Ma fille traverse une période difficile et je dois être avec elle, elle a besoin de moi..." Et pendant que le mec dit ces mots, la caméra est braquée sur Miley à l'étage en-dessous, assise sur les marches d'escalier, en larmes, mais c'est encore plus intense. Elle assiste au sacrifice que fait son père pour elle... Elle culpabilise, elle se rend compte qu'Hannah Montana détruit son entourage, et fond encore plus en larmes... Putain deux moment très émotioneux en moins de trois minutes, Laura est au bord du suicide...
Bon la fin du film. Le concert caritatif d'Hannah Montana récolte assez d'argent pour sauver sa ville natale... mais seulement voilà, sur scène, elle fait un blocage. Elle décide d'arrêter d'être Hannah Montana et enlève sa perruque blonde devant toute la foule venue assister au concert... Han mon dieu, quel coup de théâtre. Et après un discours vachement émotioneux, elle se met à chanter The Climb... Et je crois que c'est à ce moment là que Laura a versé une larme d'après ce qu'elle m'a dit (t'as vu, je balance). Bon j'ai pas fait de même, mais j'étais super émouvé... et puis la chanson était trop belle quoi.
Bon finalement, ça se termine bien. Une petite fille demande à Miley de redevenir Hannah Montana pour ses fans, et toute la foule promet de garder le secret (bon c'est un peu abusé oui...). Et puis le concert reprend, dans la joie et la bonne humeur...

Je suis allé voir Hannah Montana, The Movie, j'ai aimé et j'ai même pas honte. Enfin si, un peu...

dimanche 5 juillet 2009

Quand les mouettes suivent le chalutier...

J'ai suivi les conseils d'une légende de Manchester United pour essayer de retrouver un peu d'amour propre et du sens à mon existence, j'ai essayé de revendre de la beuh pour pouvoir partir en vacances, j'ai monté ma propre société de nettoyage de scène de crime avec ma sœur pour me prouver que je vaux mieux que ce que je suis, après avoir perdu notre enfant, ma femme un peu dingue s'est coupée le clitoris après m'avoir explosé la bite avec une buche en bois, j'ai eu un gosse très chiant et une belle-famille de merde, j'ai du sauver le monde avec mes amis extra-terrestres (et accessoirement véhicules de transport) alors que tout ce que je voulais, c'était profiter de ma fac remplie de filles peu farouches (le monde selon Michael Bay...), j'ai été un génie méprisant les clichés et vivant parmi de vers de terre...




Et voilà... La Fête du Cinéma, c'est fini.
Bon... et je fais quoi maintenant?

Le tout est de trouver une occupation d'ici Franz Ferdinand, le weekend prochain. *bave*

Et sinan l'année prochaine, je vais habiter à Clermont-Ferrand. Bon, faut que j'arrive à trouver un logement d'ici là... Mais quand j'y pense, j'aime bien. La ville a l'air plus cool qu'il n'y parait. Et puis... découvrir quelque chose de nouveau, changer de décors, ne plus me balader dans la rue et être blasé de voir les mêmes têtes... Enfin, c'est la première fois que je vais quitter Valence, au bout de 22 ans. Et même si j'y suis pas encore, j'en suis tout excité hihi...
Enfin, j'ai quand même pas mal d'interrogations dans la tête comme... Et si je me perd en essayant de rentrer chez moi? Est-ce que je vais devenir définitivement obèse en vivant seul? Est-ce que la librairie de comics sera loin de chez moi? Combien de temps je vais tenir avant de commencer à parler à mon iPod? Est-ce que je deviens sociable ou pas? Merde j'ai pas assez de vêtement... ce genre de trucs quoi.

Petit Dialogue Sans Intérêt Au Petit Déjeuner (jvous la fais en VF...)

Moi: Tiens t'as une moustache maintenant (copieur)?
Mon père: Ouais... comme toi haha!
Moi: Gnnn... m'en fous, j'ai la barbe en plus moi...
Mon père: Ta mère veut pas que je me la laisse pousser...
Moi: Hmm... tout s'explique...
Ma mère: D'ailleurs tu devrais te la raser cette barbe. T'as l'air d'un clodo...
Moi: Maieuh... t'es pas ma femme.
Ma mère: ... (quelle perspicacité il a, mon fils.)
Ou pas donc.
Du coup, j'me suis juste rasé la moustache.

vendredi 26 juin 2009

The heavens are falling down...


C'était hier soir... je rentrais d'une bonne journée de sociabilité, un peu fatigante. Entre les courses à Lidl, les soldes, le désanussage de Florent à PES (tsais.. 9 à 1. Tu t'en souviens hein?), les morceaux de poulet frits du KFC, le sirop de grenadine sur la place des Clercs, "j'appellerai mes enfants Eva-01, Eva-02...", les photos du homard de Nolwenn...
Et puis aux alentours de une heure, un peu plus tôt peut-être. Je rentre chez moi et décide d'aller glander sur mon PC avant de dormir... et puis j'apprends la terrible nouvelle. La mort de Farah Fawcett. Nan je déconne. Enfin, si, elle est vraiment morte. Mais on s'en fout, en fait, parce que...

Michael Jackson est mort.

Enfin "serait" mort quand chuis arrivé chez moi, et puis finalement "est" mort.

Au fond de moi, pendant un ptit moment, j'espérais le plus grand coup marketing du siècle. Michael Jackson annoncé mort. Toutes les caméras du monde entier filmant l'hopital de l'UCLA... et soudain, le mec sort de l'hopital par la grande porte, lève les poings et crie "I'M ALIVE!". Puis il se met à danser, et puis tous les docteurs, infirmières et patients le rejoignent et se mettent à danser comme dans une immense clip... Mais il n'en fut rien. Il était vraiment mort...

Bon inutile de dire que ça m'a fait un choc, et que je le vis très mal. Ça m'a rappelé à quel point j'aimais ce type quand j'étais petit. Je crois même que c'est le tout premier chanteur que j'ai aimé. D'ailleurs, inconsciemment, au moins une fois par an, j'ai une période Michael Jackson (tsais comme des périodes Blur...), ses chansons ont quelque chose de réconfortant, de familier, au-delà de la chanson en elle-même, elles font du bien...
Bon, évidemment, comme je sais pas combien de millions de personnes aujourd'hui, j'ai réécouté pas mal de ses chansons, la larme à l'œil, enfin j'ai plus de lecteur cassette, du coup, mon coffret double-cassettes History, j'ai pas pu... mais j'ai réécouté Thriller en boucle sur Lando Calrissian...

Et puis en regardant durant toute la journée les clips, les documentaires, émissions spéciales, les hommages et les témoignages (parfois inutiles, Gilbert Montagné...), je me suis rendu compte que ce type avait fait quelque chose d'immense, plus extraordinaire que ce que j'imaginais... Il avait créé quelque chose d'universel. Il a touché le monde entier avec sa musique, et l'a peut-être même changé (enfin bon... si quand même). En fait, quand je me suis rendu compte de l'impact qu'a eu ce petit être humain si fragile au final, si perdu, si triste d'une certaine manière mais qui dégageait cette impression d'une si grande humanité, générosité... j'ai trouvé ça beau. Tout ça, juste grâce à la musique.

Et puis après tout ça, le soulagement. Je me suis dit que c'était peut-être pas plus mal comme ça. Après une vie d'une si grande tristesse et 10 dernières années faites d'humiliations publiques, c'est un peu un soulagement qu'il parte à ce moment là, avec le peu de dignité qui lui restait. Et puis, qu'il disparaisse en même temps que l'industrie du disque, c'est symbolique.


mercredi 24 juin 2009

Ils bougent! Ses sourcils bougent!!


L'autre soir, c'était la fête de la musique. En tant qu'amoureux de la musique, de mélodies entrainantes, de riffs accrocheurs... Je suis resté chez moi.

En fait, j'ai passé la soirée devant la télé, entre High Fidelity et Moulin Rouge. J'ai pas pu enregistrer l'un et regarder l'autre étant donné que mon magnétoscope (que j'ai récemment baptisé Erik Magnus Lehnsherr...blague de geek, maintenant j'ai un auditoire capable de les comprendre, sinan pour les autres y'a Google) ne peut pas enregistrer la TNT (damned). Dans l'idéal je pourrais chercher à comprendre pourquoi et essayer d'arranger le truc, mais faut pas oublier que vous êtes sur le blog d'un sac à merde... Hum.
Et donc j'ai alterné névrose obsessionnelle et frénésie visuelle. Pour rappel (car je sais que, cher lecteur, même si tu prend plaisir à suivre ma non-vie, tu ne retiens pas tout), High Fidelity est le seul livre-sans-image que j'ai lu depuis mon bac de français jusqu'à ce jour, hormis les Harry Potter. Bon le film est sympa mais un peu décevant quand même. John Cusack, bon, voilà quoi... En fait, dans le bouquin, je voyais pas le personnage principal aussi chiant et insupportable et ça m'a un peu étonné... et dire que je me retrouve en lui. C'est effrayant.
Bon Moulin Rouge c'était bien mais je l'avais déjà vu... du coup à part pour voir les sourcils de Nicole Kidman qui bougeaient encore à cette époque... enfin bon, j'ai pas tenu jusqu'à la fin. Mais j'ai quand même remis la B.O. du film sur Lando Calrissian. On fête la musique comme on peut hein...

Bon sinan, j'ai fini de lire l'intégrale d'Akira (beuh c'est lourd à porter, quand je les lis j'ai mal au dos... et faut en plus que je les ramène à la médiathèque *souffre d'avance*), et lu Je Mourrai Pas Gibier que j'ai emprunté à Florent (Pleu-Pleu)...
A part ça, je suis toujours à la recherche d'un bouquin (sans image hein) à lire pendant l'été, je sais pas encore trop ce que je veux
. Un bouquin genre "tranche de vie", pas trop dépressif, mais pas de fantastique, j'ai déjà ma ration avec tous ces hommes en collant... comme je m'étais décidé à en lire qu'un seul par an, j'ai pas envie de tomber sur un truc trop pourrave (en fait, cette année, j'en ai déjà commencé un que Nolwenn m'avait passé, Ernestine Ecrit Partout (ça fait 3 mois, toujours pas fini... plus qu'une dizaine de pages ouiii), mais comme c'est plus un recueil de lettres plutôt qu'un roman, on va dire que ça compte pas, on fait comme ça hein? ok? ok...).

En ce moment, je fais un peu de la restauration de mes vieux dessins, enfin, disons des améliorations... En fait, jusqu'à il y a un peu plus de 2 ans, je dessinais uniquement avec un porte-mine, c'était des mines du hb je crois. La variation de ton (passer du clair au foncé,) je la faisais avec un seul type de crayon, à l'arrache quoi.
Et puis vint le jour où je me rendis compte qu'il existait tout plein de crayons avec des graduations différentes 7h 4h h b 2b 5b etc qui permettaient de faire des traits plus ou moins clairs ou foncés. Outre le fait que je me suis senti très très con cette découverte fut une véritable révélation (genre l'arriéré qui découvre qu'on peut faire du feu avec un briquet, alors qu'il a passé sa vie à en faire avec du bois...). La vie semble beaucoup facile depuis ce jour donc. Et donc, il y a pas longtemps, j'ai ressorti ma pochette avec tout plein de vieux dessins fait à cette époque, et vu qu'ils étaient pas dégueu, je me suis mis à les "retravailler".

Sinan c'est bientôt la fête du cinéma, j'ai envie d'aller voir Transformers 2, Looking For Eric, Sunshine Cleaning, Hannah Montana, State Of Play, Les Beaux Gosses, Lascars, Tellement Proches, The Hangover, Coraline, Whatever Works... Bon à part pour Hannah Montana, je cherche des volontaires pour les autres films... enfin dans l'absolu, j'irai quand même tout seul...

Sinan ça se voit que ma vie manque de sens? Et que j'aime les parenthèses aussi?

L'autre jour sur facebook, je vois dans ma liste "d'amis" une fille dont je reconnais pas le nom, je me dis c'est quoi ce bordel itout... je clic sur sa photo pour voir son profil et vois qu'en fait c'était une fille qu'était dans ma classe en 6e et 5e et que d'un weekend sur l'autre, elle avait changé de nom... elle s'était mariée. Pire, survolant les messages de félicitations sur son mur, j'aperçois une fille qu'était dans mon collège aussi, et j'apprend qu'elle, elle a eu un gosse. OUH PUTAIN. Je crois que vous vous en foutez. Mais en fait, c'était pour vous offrir une réflexion personnelle sur le fait que pendant que certaines personnes avancent beaucoup trop vite dans la vie, moi, je fais encore tourner ma règle sur elle-même. La réflexion est à approfondir, mais je viens de me rendre compte à l'instant que dans un mois et demi, j'aurais 22 ans. Et ça putain c'est pas bath. J'en perd l'envie d'écrire...

Le canapé de la Tournerie, ça c'est bath.

(je voyais pas l'article si long... désolé)

vendredi 12 juin 2009

C'est quand que tu me croques?


Hier soir, j'ai regardé et adoré Cashback de Sean Ellis. Un ptit film briton très charmant et très beau (naïf, touchant...). En résumé, Ben Willis, étudiant aux Beaux-Arts et devenu insomniaque après s'être fait largué,décide de travailler la nuit dans un supermarché. Pour lutter contre ses longues heures de travail, il imagine qu'il suspend le temps et contemple le monde en "arrêt sur image". En fait, ce film traduit assez bien certaines pensées qui me traversent l'esprit des fois. Cette fascination pour la beauté, l'envie de pouvoir la contempler, de la reproduire sur papier. Ce film est un peu un fantasme...

En fait, ça m'a un peu fait réfléchir sur ce qui m'occupe depuis des années, gribouiller... Bon, j'ai jamais eu la prétention d'être un bon dessinateur, mes possibilités sont très limitées, je manie maladroitement les crayons de couleurs et je manque cruellement d'imagination... Mais c'est la seule activité qui permet de flatter un peu mon égo, qui me procure un peu de satisfaction personnelle, c'est aussi le plaisir que procure un trait bien fait (du premier coup). En fait, c'est surtout la seule activité où j'arrive à rester concentrer, à m'y consacrer entièrement, même si je prend le temps, je fais des interruptions de quelques heures, j'y replonge facilement tellement ça m'obsède. J'aime aussi l'idée de prendre mon temps, d'y aller avec une extrême lenteur...
Je crois que pour moi, le dessin, outre le fait que ça m'occupe, c'est un moyen de me faire sortir les obsessions de la tête (je suis un peu monomaniaque). D'accoucher sur papier ce qui m'occupe l'esprit, ce qui m'émerveille, me fascine, voire m'obsède. Enfin... visuellement je veux dire, je vais pas dessiner un canard laqué.
En fait, ces obsessions (je devrais peut-être pas mettre "obsessions"...) sont omniprésentes dans ma tête. En permanence, avant, pendant, jusqu'à ce que je finisse le dessin. Une petite libération qui prend la forme d'une saturation.
En fait, ces obsessions, actuellement et depuis quelques années, ce sont surtout des visages, dès que j'en vois un qui m'attire, que je trouve intéressant (hum), j'ai envie de sortir une feuille et un crayon et... (ouais, ça fait un peu cliché). Le dessin permet de les explorer, de prendre le temps de les contempler, d'en voir chaque trait, chaque petit défaut... Malheureusement, je fais face la plupart du temps à un entourage... disons... peu coopératif. Peut-être que je m'y prend mal...
"Je peux te dessiner?
- Euh... nan.
- ..."
D'où ce fantasme de pouvoir mettre le monde en arrêt sur image...

Évidemment, j'ai toujours préféré représenter la beauté féminine, objet de fascination ultime venant avec l'adolescence (vas-y, passe pour un cinglé, enfonce-toi)... Nan mais sinan j'ai aussi d'autres obsessions (vas-y, essaye te te rattraper), comme les êtres super-héroïques, et euh... (raté).

Bon, cet article n'a pas vraiment de sens, je me demande même s'il est compréhensible, j'avais juste envie de parler de ça... d'autre chose que de mon avenir incertains, de mon dramatique raccourcissement de cheveux, de ma crise de sociabilité, du boitier de mon live de -M- qui part en miettes, ou du dernier album de Kasabian.

jeudi 4 juin 2009

Dépaysement & Penélope.


J'ai passé mon weekend dans le trou du cul de l'Ardèche. Et c'était pas genre vers Auchan où c'est déjà assez limite niveau civilisation quand même, c'était encore plus loin... genre où y'a des arbres de partout, aucun poteau téléphonique, des routes pas droites, des brebis qui te réveillent le matin, et genre où y'a des sorcières dans les bois la nuit (il parait...). C'était chez Anthony (sans les Johnsons) à Aurance (j'ai cherché sur Google comment ça s'écrivait parce que c'est pas comme si je matais les panneaux au bord de la route nan plus, et puis c'est pas moi qui conduisait... enfin bref). Et même que sa maison s'appelle La Crotte, ça s'invente pas.
Avant d'arriver là-bas, j'imaginais qu'on boufferait comme à la fin d'un album d'Astérix (ouais mes idées reçues sont assez poussées), genre tous autour d'une grande table géante avec un sanglier bien cuit au milieu... Et ben à un sanglier près, j'avais bon. Bon au lieu de ça, y'avait des tonnes de bouffes, mais vraiment des tonnes hein, et genre super bonnes, et j'ai bouffé comme un gouffre (ouais même les légumes)... En fait, je pense avoir réussi à repousser les limites de l'élasticité de mon bide. Durant deux jours, j'étais plus qu'un ventre avec des pattes. Et c'était bien. (Et bon, au final on est pas parti chasser avec des lances et des tir-à-l'arc mais on a fait de la pétanque à la place, ce qui est bien aussi...)

Sinan, le dimanche au soir, retour à la civilisation. Je nous traine, moi et mon ventre, devant le dernier Almodóvar: Los Abrazos Rotos. Bon chuis pas le plus grand fan du monsieur mais j'ai bien aimé, esthétiquement c'est très beau, "de belles idées" tout ça, mais y'a quand même quelques scènes que j'ai trouvé un peu maladroites, trop expéditives... La musique du film, c'était essentiellement des bruits qui venait de mon bidon, et de celui de Nolwenn aussi, enfin c'était assez gênant lorsqu'il y avaient des blancs pendant le film... hum bref. Depuis ce jour, je fais comme qui dirait une fixation sur la soublime Penélope Cruz. Enfin c'est pas nouveau, je tombe amoureux d'elle à chaque fois que je la vois dans un de ses films. Et puis j'ai envie de la dessiner aussi (pour enfermer son âme à l'intérieur du dessin...), et dans l'immédiat c'est ce que je fais. Depuis 4 jours, totalement coupé du monde extérieur. Mais ça va sinan, je le vis bien.

A part ça, j'ai encore pété mon serre-tête. Certains d'entre vous s'en réjouissent, mais je dis HAHA et heureusement que j'en avais acheté deux la dernière fois. Je sais pas si c'est à cause de ma tête qu'est trop grosse, ou si c'est parce que j'ai trop de cheveux (qui se déploieraient et exerceraient une certaine pression qui pousserait le serre-tête à se fissurer...hum). Au total, c'est quand même mon quatrième en trois mois et demi.... à méditer.